Ces projets, menés par Agriculture et Agroalimentaire Canada, réunissent producteurs et scientifiques dans un travail de collaboration pour le développement de pratiques et de technologies novatrices afin d’accélérer le virage agroenvironnemental. Les deux laboratoires vivants nécessiteront un investissement fédéral de plus de 16 millions de dollars sur cinq ans, et sont en lien avec le programme Solutions agricoles pour le climat.

Le premier laboratoire vivant, piloté par l’Union des producteurs agricoles, vise à codévelopper, expérimenter et évaluer des pratiques de gestion bénéfique avec les producteurs de bovins, de porcs, d’ovins et de grandes cultures, soit les plus grands secteurs agricoles du Québec. Le deuxième laboratoire vivant, mené par les Producteurs de lait du Québec, s’inscrit dans une stratégie globale visant à atteindre une production laitière à la ferme neutre en carbone d’ici 2050. C’est d’ailleurs à ce volet que participera le CIARC, qui sera aussi responsable du déploiement du projet dans la région estrienne. Notons que le Centre compte six établissements, dont sa ferme-école, la ferme Morine de Coaticook et la ferme Drouin, à Compton.

« Un des enjeux importants du laboratoire est que les activités réalisées par les chercheurs répondent aux besoins réels des agriculteurs. Ce sera notre rôle de nous en assurer », souligne Marie-Pier Landry, agronome et chargée de projets au CIARC.

La ministre de l’Agriculture et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, est fière que ces laboratoires vivants prennent en partie racine dans son comté, ce qui permet aux producteurs de la région de contribuer à l’agriculture de demain. « Ces deux nouveaux projets de recherche font en sorte que les fermes deviennent elles-mêmes des laboratoires où on codéveloppe, met à l’essai et évalue de nouvelles pratiques. Cette approche permet de rejoindre un plus grand nombre de producteurs, d’accélérer l’adoption de meilleures pratiques et ainsi de rendre notre agriculture de plus en plus durable », estime Mme Bibeau.

Source et crédit photo : Le Progrès de Coaticook

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