C’est une galerie à leur image que les trois copropriétaires ont mise sur pied, elles qui proviennent d’une grande famille recomposée aux multiples origines. Elles ont des racines québécoises, africaines et chiliennes. « On nous surnomme la famille culturelle », assure le trio originaire de Stanstead et de bien d’autres endroits sur le globe.

En plus de mettre de l’avant des artistes d’horizons multiples, la galerie présente aussi une grande variété de moyens d’expression : aquarelles, acryliques, huiles, encres, sculptures de bois, de pierre, de métal et même de papier mâché côtoient des bijoux, des vêtements crochetés, de la poterie, des cartes de souhaits et de petites poupées décoratives dans ce qui semble devenir un ensemble naturellement cohérent, coloré, à l’image du trio de sœurs. « Pour moi, c’est naturel de mélanger les styles. Je ne m’identifie pas à une culture spécifique et j’aime la richesse de chaque communauté. Ici, c’est une sorte de maillage pour tout le monde », mentionne Maria Vera.

Toutes artistes, les sœurs ne font pas encore place à leurs propres créations dans leur galerie. Pour le moment, modeste de son travail, mais particulièrement sensible à la réalité des artistes, le trio cède les murs de sa galerie à une cinquantaine d’autres personnes. « Ce sont les artistes qui nous approchent. On a de la place pour tout le monde », dit Lissa Gustave. Plusieurs artistes et artisans qui font partie de leur exposition ont été rencontrés lors d’un rassemblement à Roxboro l’an dernier et, depuis, le bouche à oreille fait son travail. Sophie Wilkins, Holger, Carlos Garcia, Zorha, Vainilla MD, Création Miny : voilà quelques noms qui répondent présents entre les murs du Centre d’arts CAAZ.

Le nom CAAZ signifie « centre d’arts et artistes-zan » (artisans, zen). Son équipe définit la galerie comme un « centre d’arts pluridisciplinaire et ethnoculturel, orienté vers la collectivité et la participation citoyenne pour la reconnaissance de la valeur du travail des artistes et artisans à la société québécoise ».

Source : La Tribune

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