« Plus nous offrirons des infrastructures sécuritaires et agréables pour la marche et le vélo, plus les gens délaisseront leurs voitures et choisiront le transport actif pour aller travailler, aller à l’école, faire leurs courses, etc. On sent vraiment que les gens sont plus conscientisés et ouverts à d’autres façons de se déplacer », mentionne Jules Morin, chargé de projet à la Division ingénierie de la Ville de Magog.
Pour dresser un portrait juste de la situation, plus de 1 000 Magogois et de nombreux groupes concernés par le transport actif ont été invités à se prononcer lors d’une séance d’idéation, d’un sondage en ligne, de consultations et des ateliers de travail. « On voulait bien comprendre ce qu’ils recherchaient comme infrastructures, les freins actuels pour utiliser le vélo ou la marche pour les déplacements utilitaires, afin de pouvoir offrir des solutions efficaces », ajoute M. Morin.
Dès cet été, certaines améliorations seront apportées, tel que l’élargissement de trottoirs, le rehaussement de certaines pistes cyclables, la réfection de passerelles pour faciliter les déplacements d’un quartier à l’autre, le rajout de bandes cyclables et pédestres et le marquage pour rendre le réseau cyclable plus évident et mieux délimité.
Repenser les quartiers d’abord pensés pour l’automobile
L’automobile a pris une telle place au fil du temps qu’elle a influencé la façon dont on aménage les villes, ce qui empêche parfois certains citoyens qui n’ont pas de voiture ou qui ne sont pas en âge de conduire d’aller là où ils le voudraient à Magog. Dans un esprit d’inclusivité, mais aussi dans une vision environnementale et de santé publique, la Ville de Magog souhaite donc renverser la vapeur et rendre agréables, sécuritaires et efficaces les déplacements à pied ou à vélo pour les résidents.
« Magog est réputée pour ses pistes cyclables récréatives; la Route Verte passe par chez nous et plusieurs pistes longent le lac et offrent de superbes panoramas. Le réseau est toutefois moins bien adapté pour les besoins de tous les jours. C’est ce que nous améliorerons au cours des prochaines années. »
Source : La Tribune